Retrospective de l'année 2015

Et voilà, une nouvelle année est passée ! L’occasion pour moi de vous présenter mes meilleurs vœux pour 2016 et d’effectuer une petite revue de l’année 2015.

Un début d’année de remise en cause

L’année 2015 avait plutôt mal débutée. Avec les changements d’organisation au sein de mon ancienne agence, 2015 allait être une année où les résolutions allaient prendre tout leur sens.
Mon job me plaisait, les projets de plus en plus intéressants, des responsabilités importantes et surtout nous étions une petite équipe soudée. Tout cela remettait en cause mon parcours professionnel.

J’ai d’abord envisagé de rejoindre une nouvelle agence puis de travailler directement chez l’annonceur. Mais au fil des divers entretiens, je me rendais compte que mes aspirations ne pouvaient être comblées.

Je souhaitais pouvoir cumuler ces différents critères :

  • Une diversité de projets (mais qui restent dans mon champs de compétence),
  • La responsabilité de la planification et de la gestion de projet,
  • Un salaire au moins équivalent (ben oui, faut bien vivre ;)),
  • Un travail à proximité de mon domicile.

Le travail en freelance, j’y réfléchissais déjà depuis un moment sans forcément oser sauter le pas. Il me permettait de rassembler au moins 3 de ces critères. Seule la rémunération ne pouvait être anticipée. Au fil des mois, la question du salaire était devenue secondaire. Je devais re-devenir heureux professionnellement. À quoi bon s’accrocher à un poste, fût-il rémunérateur, si le bonheur n’est pas.

J’ai donc foncé tête baissée dans l’aventure du freelance. La première étape était la recherche d’informations. Ce fut une période très intéressante car j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de monde : des salariés d’autres agences, des décideurs, des freelances.
Chaque discussion renforçait mon envie de devenir indépendant.

Le freelance s’est également imposé dans son état d’esprit. Je ne crois plus au management vertical qui est “so eighties” :) On est entré dans une ère de travail collaboratif où chaque acteur a un rôle bien déterminé qui n’est plus forcément ancré dans un rapport de force.
On voit bien aujourd’hui que le monde du travail connait de fortes mutations, son “Uberisation” avait d’ailleurs déjà commencé dans le secteur du web. Certains y voient une remise en cause du modèle social, j’y vois plutôt une chance pour ceux qui souhaitent retrouver un travail qui correspond à leurs attentes. C’est aussi un moyen pour d’autres de travailler libéré de toute hiérarchie.

Je deviens donc freelance dans le développement de sites web

En juillet, je lance donc officiellement mon activité de travailleur indépendant dans le secteur du web.
Comme on me l’avait souvent répété lors de ma période de prise d’informations, la clé pour réussir est de “se créer un réseau”. Il est essentiel de se rendre à des conférences, de fréquenter les after-works mais également d’être actif sur les réseaux sociaux professionnels.
En me rendant aux Apéros Web de Lille, j’ai pu conclure un partenariat avec une agence de communication basée sur Lille qui me fait intervenir régulièrement sur des projets aujourd’hui. Sur LinkedIn, j’ai également pu nouer des contacts privilégiés avec une autre agence lilloise qui m’a confié le développement frontend d’un site e-commerce.
La crainte de ne pas être en mesure de dénicher des projets fut vite dissipée.
Mon agenda s’est rempli et la véritable peur devenait l’organisation du planning face à ces projets divers et variés.

Sur ce point, je m’étais juré que je n’accepterais un projet que si j’étais certain de le livrer à temps.
La problématique de projets ne pouvant rentrer dans le planning s’est posée à plusieurs reprises. La première fois, je dois reconnaitre avoir eu la tentation de répondre à la demande en dépit du manque de temps. J’ai finalement indiqué au client que je n’étais pas en mesure de travailler sur son projet mais que je restais à sa disposition s’il souhaitait ré-evaluer la date de livraison. Cette réponse franche et honnête m’a soulagé et évite finalement les phases de stress inutiles que j’ai pu connaitre par le passé.

Une autre de mes craintes était la gestion de la relation clients. Je dois dire que je suis heureux de la qualité des échanges que j’ai pu avoir avec les clients jusqu’à présent. De la phase du devisage au cahier des charges, en passant par la phase de développement jusqu’à la livraison finale, ils ont su faire preuve d’écoute, de compréhension et d’investissement.
L’un des derniers projets livrés, le site JolieQuille.fr a été mené en relation directe avec le gérant de la société. Le projet a été achevé en un peu plus d’un mois (réunions de cadrage incluses). L’implication du client a été déterminante dans le rythme de conception du site web[1].

La conclusion

En définitive, je ne regrette en rien le choix du freelance.
Les 6 premiers mois d’activités en tant que développeur freelance ont été riches en enseignement. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu à gérer de “cas critiques”. Je serais certainement amené à devoir mener des dossiers difficiles. Ce sont des dossiers formateurs : ils constituent les erreurs à ne plus reproduire.
Les chamboulements subit sur le début de l’année 2015 ont été assez difficile à vivre mais ils m’ont permis d’être libre donc NEXT !
2016 s’annonce sous les meilleures auspices avec des beaux projets en cours de conception et le lancement d’une réalisation personnelle qui sera le fruit d’une longue période de recherche et développement.


  1. Ce timing aurait pu être plus court si nous n’avions pas connu quelques soucis de mises en place avec le prestataire de paiement Paymill. Paymill est une vraie plaie en ce qui concerne les démarches d’activation de compte. Suite à l’envoi de documents, nous avons attendu un mois pour une activation de compte finalement jamais reçue… Le choix s’est donc porté sur Stripe, la mise en place a pris 1H.