Retrospective 2016

L’année 2015 marquait mon lancement en tant que freelance, une véritable bouffée d’air après une expérience en tant qu’employé plutôt chaotique vers la fin. Le rythme avait été assez intensif entre la gestion de mes premiers dossiers clients et la création de mon site personnel en parallèle qui allait être une vitrine de mon savoir-faire.

J’ai ralenti la cadence sur le début de l’année 2016 avec la naissance de notre deuxième enfant. Cet heureux évènement m’a permis également de prendre de la distance et de revoir mes priorités.

Mieux choisir ses prospects et ses clients…

Sur 2016, j’ai réussi à limiter mes rendez-vous clients en identifiant les projets vraiment sérieux. En effet, il m’était arrivé de perdre mon temps à rencontrer des personnes dont le but était d’"avoir un site web” sans forcément se poser la question du temps de réalisation, de l’implication nécessaire et du coût engendré. Ça pouvait devenir problématique lorsque le contrat était signé.

Ce cas s’est présenté à la fin de l’année précédente où une cliente souhaitait un site e-commerce pour la fin du mois. Je lui avait expliqué que cela allait être compliqué en dépit du fait que le site n’avait pas de fonctionnalités très spécifiques. Les démarches administratives, la rédaction des contenus informatifs et ceux des fiches produits ne permettaient pas une telle deadline. Je lui proposais alors de décaler la date de livraison de deux semaines. À la date butoir, la partie technique était prête dans les temps et comme je l’avais prédis, les contenus n’étaient pas finalisés. Le projet a traîné durant des mois, j’ai relancé à plusieurs reprises la cliente pour finalement comprendre à demi-mot que son projet tombait à l’eau.

Aujourd’hui, je suis beaucoup plus prudent sur les clients avec qui je peux potentiellement travailler. J’ai pu identifier plusieurs signes avant-coureurs :

Privilégier les prestations sur le long-terme…

Fuck you ! Pay me !L’année précédente, j’intervenais régulièrement auprès d’une grosse agence lilloise sur des prestations courtes (emailing, landing page…). D’un point de vue planning, ça devenait ingérable et pour couronner le tout, je gaspillais mon temps à effectuer des relances de paiement (n.b. : ils imposent à leurs sous-traitants un délai de paiement (théorique) de 60 jours, avec le recul c’est aberrant).

J’ai donc décidé de ne plus assurer de mini-missions et de me consacrer plutôt à des dossiers sur du moyen et long terme. Je me suis également fixé pour objectif de limiter les missions avec les intermédiaires (qui représentaient 62.8% de mon CA en 2015). Au delà, du souci d’être payé en temps et en heure, les demandes du client final n’étaient pas toujours très bien relayées et cela occasionnait une perte de temps considérable sur les projets. Fort heureusement, ce n’est pas le cas de toutes les agences.

Si je décidais de mettre fin aux prestations courts-termes, c’était pour pouvoir me concentrer sur des dossiers plus longs ou nécessitant du suivi. Depuis, je propose systématiquement de la maintenance et mises à jour sur les projets devisés. C’est avec beaucoup de frustration que je constate l’absence d’activité sur certains des projets auxquels j’ai participé. Bien souvent, il s’agit d’un manque de temps, de la peur de mal faire. Ce qui peut parfois apparaître chez certains comme la volonté d’en rajouter une louche sur le devis constitue finalement une aide précieuse au futur client.

Sur la fin d’année, après avoir longuement étudié sur le sujet, j’ai proposé à quelques-uns de mes clients du suivi sur le référencement naturel de leur site web. Cela me permet d’aborder une autre facette des sites internet qui m’a toujours fasciné. Autant le dire tout de suite, ce n’est qu’un début et loin de moi l’idée de me qualifier comme le “king dans ce domaine”. Mon objectif est plutôt d’optimiser techniquement le site et de fournir du contenu à même de favoriser le référencement du site. Mon action est exclusivement “on-site” pardon… sur le site… Les résultats obtenus sont très encourageants et me motive à approfondir la question sur 2017.

… Et investir sur du nouveau matériel

J’ai décidé de remplacer ma station de travail. Jusqu’alors, je basculais entre mes deux ordis : un Macbook Pro pour les rendez-vous clients et les missions en agence et un iMac pour le travail à distance. Le matériel commençait à vieillir et cela commençait à se ressentir sur ma productivité. De plus, en dépit des outils de synchronisation que j’avais mis en place pour switcher entre les deux Macs, je perdais constamment du temps à gérer les configurations de site.

J’ai pris le parti de ne plus avoir qu’un seul ordi qui me servirait en déplacement et à la maison. J’ai fais l’acquisition du dernier Macbook Pro avec Touch Bar (Processeur Intel Core I7 3,3 Ghz et 16 Go de RAM, SSD de 500 Go) et d’un écran externe (Le Moniteur 5K UltraFine de LG en 27"). Ce choix sans compromis m’obligeait à ne pas lésiner sur la configuration. Le hic, c’est que sur le nouveau Macbook, on ne dispose plus que de ports USB-C. J’ai donc dû également procéder à l’achat d’adaptateurs indispensables lors de mes missions en agence (HDMI, Ethernet, USB).

Je ne regrette en rien cet investissement, c’est un vrai confort de ne plus avoir à attendre 2 minutes avant que l’ordinateur ne démarre. Si vous hésitez à mettre le prix pour votre matos, n’hésitez pas à lire ce retour d’expérience d’Éric Daspet

En conclusion

Ma grande satisfaction a été de parvenir à augmenter la part de projets avec des clients finaux puisque la tendance s’est inversée par rapport à l’année précédente (65.1% du CA cette année). En fin de compte, sur les deux derniers trimestres, je n’aurais travaillé qu’avec une seule agence avec laquelle je partage les mêmes valeurs et une relation de pleine confiance.

En ce début d’année, le planning est quasi plein jusque fin février et d’autres projets sont déjà en discussion pour les mois suivants. Je n’aspire pas à exploser le chiffre d’affaire mais d’être toujours plus sélectif quant aux missions.

J’aborde donc 2017 sereinement et avec un enthousiasme intact.

Goodbye 2016